L’histoire du whisky japonais
Une curiosité…
Cela peut paraître curieux tant ce pays peut apparaître, au propre comme au figuré, comme un des plus éloignés des îles britanniques, mais c’est ainsi, et cela s’explique pour des raisons historiques.
Qui s’explique par l’action d’un homme, le japonais Masataka Taketsuru
A l’origine du développement du whisky au pays du soleil levant, un homme : Masataka Taketsuru. Né dans une famille de producteurs de saké, ce japonais vient en Écosse (dont il épousera d’ailleurs une ressortissante) en 1918 pour étudier l’art de la distillation. De retour chez lui, quand il se rend compte après quelques années que la société qui l’emploie ne se lancera pas dans la production de whisky, il en change et fonde la distillerie Yamazaki (qui deviendra plus tard Suntory, nom qu’elle porte encore aujourd’hui, et qui contrôle, entre autres Bowmore, Auchentoshan, Glen Garioch, mais aussi Schweppes ou Orangina). Cela ne lui suffit pas encore. En 1934, il s’installe à son propre compte et fonde sa société, qui deviendra plus tard Nikka, aujourd’hui filiale d’Asahi Breweries.
Suntory, à travers sa distillerie de Yamazaki, produit surtout des whiskies japonais single malts, de 10 à 20 ans d’âge.
Les blends Nikka et le whisky japonais Yoichi
Nikka, à travers ses deux distilleries, produit à la fois des blends : Super Nikka, Black Nikka, etc..
Mais aussi, notamment à Yoïchi, sur l’île d’Hokkaïdo, et dont l’emplacement a été choisi pour ses similitudes avec l’Écosse, des pure malts (“Taketsuru”), et des single malts étonnants, qui obtiennent les suffrages des spécialistes lors de dégustations à l’aveugle.
En 2008, le Yoïchi 10 ans s’est ainsi vu attribuer le titre de meilleur whisky du monde par le très british Whisky magazine, Yoichi dont voici la photographie d’une bouteille.